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Retrouvez ici les projets Public Factory de cette saison 2023-2024.

“Accompagnement à la mise en œuvre du plan de mobilité employeur 2023-26 de la Ville de Lyon?

Encadrant : Christian Desmaris

Élaboration de propositions visant à favoriser l’égalité des genres au sein de l’administration de la Métropole de Lyon

Encadrantes : Sophie Klopp & Muriel Salle

Orientation et signalétique au CH de Mâcon

Encadrant : Cédric Spérandio

Quels sont les chemins démocratiques de la transition ?

Encadrant : Baptiste Colin

Territoire du Val de Saône : Réalisation d’un diagnostic touristique et des activités de loisirs. Étude d’opportunité et de faisabilité d’une navette fluviale sur la Saône

Encadrant : Sébastien Bret

Innover dans la lutte contre la fracture numérique et l’accès aux droits des habitants des quartiers prioritaires de Lyon

Encadrante : Fatiha Belmessous

Donner aux 11-25 ans le pouvoir d’agir

Encadrant : Gérald Falquerho

Imaginer de nouvelles solutions pour lutter contre la précarité alimentaire en milieu rural

Encadrant : Aubin Tantot

Création d’un service “relations aux citoyens

Encadrant : Sébastien Foucha

Impact économique du sport professionnel au sein du territoire de l’Agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse

Encadrant : Nicolas Subileau

Verdir les mobilités longue distance à Sciences Po Lyon et dans l’enseignement supérieur

Encadrante : Agnès Labrousse

Retrouvez ci-dessous les détails des 12 projets Public Factory de l’année universitaire 2022/23 sur lesquels nos étudiants de 4ème année vont être mobilisés :

Partenaire

Projet

Livrable

COP 2 ETUDIANTE

Verdir les mobilités étudiantes dans l’enseignement supérieur – le cas de Sciences Po Lyon

Encadrante: Agnès Labrousse

Blandan « Année 0 »

Créer, aménager et animer un tiers-lieu pédagogique ouvert sur son territoire

Encadrants : Sophie Klopp & Alexandre Pennaneach

Avenir de la Grande Porte des Alpes

Encadrant : Baptiste Colin

Impact de la vie étudiante

Sur le territoire de l’agglomération de Bourg en Bresse

Encadrante : Marianne Alex

La Médiathèque-Maison de Quartier Léonard de Vinci à Vaulx-en-Velin :

Quel impact de l’ouverture de ce tiers-lieu social et culturel sur le territoire et ses habitants ?

Encadrante : Fatiha Belmessous

Être une « entreprise à mission » :

Quelles réalités derrière le statut ?

Encadrant : David Vallat

Transformer le management pour manager les transitions

Acte I : manager la transition écologique

Encadrant : Sébastien Foucha

Élaborer une politique sénior

Cohérente et adaptée aux besoins du territoire

Encadrante : Aude Defasy

Structurer un lab d’innovation interne

À la CAF

Encadrant : Cédric Spérandio

Projet RESET!

Penser un nouveau contrat culturel européen pour la jeunesse

Encadrant : Franck Olivier Schmitt

Grand RECHO Lyon 2024

Étape 1 - comprendre les freins à l’accueil de la population métropolitaine

Encadrante : Noémie Dominguez

Associations et tiers-lieux

Comment renforcer les liens et les communs au service des habitants ?

Encadrant : Christian Paul

La quatrième saison de la Public Factory marque la montée en puissance du dispositif avec 12 projets sur lesquels nos étudiants de 4e année vont être mobilisés tout au long de l’année universitaire 2021-2022. Retrouvez ci-dessous les détails des projets de la saison 4 :

Partenaire

Projet

Livrable

Design public

Comment accompagner la mutation des places de stationnement en ville en nouveaux espaces pour les publics ? Prospective des usages urbains et des nouvelles mobilités à horizon 2050

Nouveaux modèles de production et de consommation

Production verte, autoconsommation collective, communauté énergétiques…. Quel rôle du Distributeur dans la transition énergétique ?

Résumé projet ENEDIS

Participation citoyenne étudiante

Impliquer les étudiantes et étudiants dans les décisions et politiques publiques de la métropole : comment faire ?

Soutien à la filière culturelle et créative

Imaginer le soutien à la filière artistique et créative via la commande publique

Résumé du projet

Logement d’abord

Comment mieux accompagner les personnes en difficultés à accéder et se maintenir dans leurs logements ? Liens entre dispositifs d’accompagnements sociaux et dispositif logement d’abord.

Résumé du projet

Projet COPING – Covid Pandemic Institutional

MaNagement - Prototyper une formation à l'incertitude pour la résilience des établissements de santé aux crises sanitaires

Villeurbanne, capitale française de la culture

Construire une programmation culturelle et créative soucieuse des transitions (démocratiques, écologiques et sociales)

Résumé du projet

Logement des plus précaires

Prototyper des dispositifs de logement en faveur des plus précaires : les pensions de famille et les centres d'hébergement pour sans abri

Tiers-lieu et habitat

Imaginer un tiers-lieu avec les habitants d'un quartier en mutation : le cas de la Résidetape en construction dans le quartier en transformation des Girondins

Territoire zéro chômeur longue durée

Comment accompagner le déploiement territorial d'une expérimentation pour lutter contre l'isolement et la précarité économique et sociale des habitants de QPV ?

Maison de l’habitat du Haut-Bugey

Faire réseau pour résoudre les problématiques de logement des jeunes dans l’Ain

Dossier de presse

Innover avec les agents et les citoyens

Améliorer l'accueil aux publics des services de la ville avec les agents et les citoyens : démarche service public +

Résumé du projet

La troisième rentrée universitaire de la Public Factory s’est déroulée dans un contexte sanitaire bouleversant les universités. Cela n’a pas empêché nos étudiantes et étudiants de 4e année de se mobiliser sur des projets passionnants dont les thématiques résonnent avec l’actualité.

Les projets Public Factory ont débuté en septembre 2020 et se sont achevésdébut avril 2021.

Retrouvez ci-dessous les détails des projets de la saison 3 :

Dans un contexte marqué par une surenchère des difficultés rencontrées par les commerçants stéphanois (crise des gilets jaunes, puis crise sanitaire), la Métropole de Saint-Etienne a souhaité repenser les leviers de redynamisation de son commerce de centre-ville. Cette étude s’inscrivait à la suite de travaux et de prestations commandés par la Métropole pour imaginer des services innovants à destination des commerçants. Notre travail a d’abord cherché à problématiser les difficultés conjoncturelles induites par la crise sanitaire et les difficultés plus structurelles, propres aux commerces stéphanois.

La démarche entreprise par l’équipe étudiante de la Public Factory a ainsi pris la forme d’un diagnostic territorial, croisant une diversité de méthodes : entretiens avec les commerçants de Saint-Etienne, parcours commentés, observations ciblées, lectures scientifiques et travail de benchmark.

Cette collecte d’informations a permis d’identifier quatre leviers d’action principaux : 

  1. Agir sur la fluidité des informations entre les commerçants, les institutions et les consommateurs dans la perspective de solidifier l’entraide et les réseaux d’acteurs pour faciliter l’émergence d’initiatives.
  2. Générer du flux de manière à dynamiser le centre-ville, le rendre plus vivant d’un point de vue culturel, social et événementiel afin de stimuler la consommation au sein des commerces.
  3. Adapter l’usage des infrastructures afin de permettre une meilleure accessibilité du centre-ville, meubler les cellules vides et délaissées et enrayer la rupture de l’alignement commercial générée par la vacance.
  4. Encourager la transition des commerçants vers le numérique à l’heure où les plateformes du numérique concurrencent de plus en plus les commerces physiques.

Ces axes ont constitué la base de construction de différents scénarii d’action en faveur du commerce stéphanois : “Consolider le rapport aux institutions”, “Valoriser le potentiel de visibilité”, “Valoriser le pouvoir des places” et “Renforcer la fréquentation des populations extérieures à la ville”.

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Ce projet réalisé pour ENEDIS a mobilisé 7 étudiantes et etudiants du parcours COPTER de Sciences Po Lyon.  Après une phase de découverte du champ de l’autoconsommation et de ces différents types : individuelle/ collective ; autoconsommation totale ou avec revente de surplus. Les étudiantes et étudiants ont  entrepris une campagne intensive d’entretiens et de tables rondes avec les acteurs de la filière pour mieux en saisir les enjeux de développement et les questions législatives, institutionnelles, techniques et sociétales.

Des ateliers collectifs ont été préparés et animés par l’équipe étudiante pour définir collectivement avec les acteurs de la filière et les territoires les forces, faiblesses, opportunités et menaces que représentent chaque type d’autoconsommation énergétique.

Ce travail a été réalisé sous le postulat d’une augmentation de 600% de la production d’électricité solaire photovoltaïque en AuRA d’ici 2030 en lien avec les objectifs régionaux et la loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) revue en 2019 pour l’horizon 2028.

L’équipe a ainsi construit une dizaine de propositions pour atteindre les objectifs d’augmentation de l’autoconsommation et en faire un vrai outil de la transition énergétique en identifiant priorités et enjeux pour les acteurs de la filière à l’échelle nationale et locale. Le rapport final est accompagné de d’un Prezi, reprenant les conclusions du rapport pour les présenter de façon plus interactive et pédagogique

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Dans le cadre de la mise en place d’un schéma de promotion des achats responsables (SPAR) au sein de la Métropole de Lyon un groupe d’étudiants a travaillé plus particulièrement sur les leviers à actionner pour favoriser le réemploi du mobilier de bureau. Pour ce faire, les étudiants ont travaillés sur 3 principaux axes :

1/une analyse du cadre légal, et notamment de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire ;

2/un état des lieux, au sein de la Métropole de Lyon, des pratiques d’achat de mobilier de bureau et des pratiques de réemploi/réutilisation, à travers des entretiens avec les agents concernés ;

et 3/un benchmark auprès d’autres collectivités territoriales et acteurs publics pour recueillir des retours d’expériences liées au réemploi et à la réutilisation de mobilier de bureau.

En parallèle de ces axes de réflexion, les étudiants ont pu interroger d’autres acteurs du réemploi, pour répondre à la volonté de la Métropole de Lyon de coconstruire son SPAR avec toutes les parties prenantes, et notamment avec des entreprises du territoire. Le groupe d’étudiants a également abordé, à travers le travail de benchmark, la question de l’harmonisation des pratiques d’achats liées au réemploi et/ou à la réutilisation au sein des directions de la Métropole. Le projet a permis d’aboutir à la production d’un guide de bonnes pratiques concernant l’achat de mobilier de bureau soit issu du réemploi ou réutilisé, soit neuf mais pouvant faire l’objet d’une telle démarche. Au final, le livrable du projet permet d’identifier les problématiques et les éventuels freins qui entourent ce genre de pratique d’achats et d’être force de proposition pour les dépasser, en avançant des leviers et des solutions.

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La mission : accompagner la transformation des relations des entreprises à leur territoire : comment  passer d’une relation servicielle à une relation coopérative entre la Métropole et ses entreprises. Ce que les étudiants ont réalisé : le prototypage d’un outil de capacitation des entreprises leur permettant d’évaluer leur impact social, économique, écologique sur le territoire métropolitain en identifiant notamment les pistes pour s’améliorer.

La méthode :

  • Revue de la littérature et benchmark sur les différentes grilles/ évaluation d’impact RSE/ Score existant et se développant à l’échelle nationale comme internationale
  • Rencontres avec les équipes métropolitaines et des entreprises volontaires pour comprendre les besoins, les différents usages et dresser le cahier des charges de l’outil
  • Construction et prototypage de l’outil

Le résultat : la construction d’une grille – véritable code source- d’un outil plus global d’évaluation d’impact mis en test pendant 1 an par la Métropole de Lyon. Il a été présenté officiellement par le Président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard lors du salon Pollutec 2021.

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Quand l’urgence accélère l’urgence !

Depuis une grande année, le paysage international est traversé par une crise sanitaire majeure. À l’ère du numérique, des visios, du “distanciel”, il y a pourtant un pan de l’urgence sociale qui continue de se jouer en bas de chez nous, dans nos rues, dans nos vies… L’aide sociale est une constante de l’action publique, et à ce titre, son égalité, sa gratuité et sa continuité sont plus que jamais nécessaires. Aussi, le CCAS de la Ville de Lyon, dès les premiers signaux de la viralité et de l’impact de la COVID 19, n’a eu de cesse de maintenir un plan d’action et une distribution des rôles auprès d’un écosystème exogène, composé d’associations, institutions, entreprises privées et habitants…  Un maillage et une gouvernance délicats par essence, rendu extra sensible par le contexte.

C’est dans ce cadre que le CCAS, accompagné d’Archipel – laboratoire d’innovation du Secrétariat Général aux Affaires Régional ndlr – a proposé à la Public Factory de mobiliser un groupe d’étudiants de cette 3e Promotion afin de les accompagner dans la structuration d’une réflexion et d’une vision des possibles en termes d’avenir.

Ainsi, durant plusieurs mois, et avec une navigation “à vue”, fonction des épisodes de confinement – déconfinement – re-confinement, huit étudiants se sont mobilisés en alternant séquences de veille, d’observations (d’associations, de banque alimentaire, de restaurant social), d’entretiens immersifs avec des usagers (bénéficiaires, directeurs d’établissements, financiers, responsables de squats) ou encore co-animation d’atelier avec les acteurs du territoire aux côtés des équipes du CCAS. Retour sur une expérience collective, transformative qui a changé la posture des étudiants et semé les premières graines d’une réforme de fond.

Consulter le livrable du projet ainsi que la synthèse de l’atelier organisé en février

La pandémie de Covid-19 a accentué les tensions organisationnelles au sein des services de santé (manque de ressources, difficultés à recruter des soignants, accompagnement des patients âgés et polypathologiques, etc.) et mis à l’épreuve la fiabilité des établissements de santé. Les Hospices Civils de Lyon en partenariat avec plusieurs laboratoires de recherches de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Lyon, le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) et la Public Factory de Sciences Po Lyon ont lancé un projet visant à tirer des enseignements de la gestion institutionnelle par les établissements de santé d’Auvergne-Rhône-Alpes en s’appuyant sur l’expérience des professionnels de santé.

Le travail a consisté à évaluer les pratiques de gestion de l’épidémie de Covid-19 par les CHU de la région Auvergne-Rhône-Alpes en termes de difficultés rencontrées et de bonnes pratiques mise en place. Cette évaluation a concerné les phases de préparation, de gestion et de sortie de crise de la première vague de la pandémie.

L’ambition est d’accompagner la transformation des établissements de santé tout en améliorant leur fiabilité pour faire face aux crises et autres situations exceptionnelles à venir.

Ce projet exceptionnel a mobilisé près de 50 étudiants et étudiantes qui ont mené plus de 200 entretiens avec des professionnels de santé, des équipes administratives et de direction des CHU de région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce travail a été restitué devant les équipes de direction des CHU et devant des professionnels de santé. Il a aussi été présenté lors du colloque « COVID-19 : Les hôpitaux au cœur de la gestion de crise dans les territoires. Quels retours d’expérience ? » organisé le 4 juin 2021 à Sciences Po Lyon.

Consulter les livrables du projet :

8 étudiants de Sciences Po Lyon dans le cadre de la Public Factory ont eu eu la mission “d’imaginer des outils pour faire établir à des locataires du parc social un pré-diagnostic de leur résidence et être capable d’en mesurer la plus-value par rapport à des études préalables classiques”. Il s’agissait également d’établir un état des lieux des usages des espaces extérieurs de ces ensembles (177 logements) et de recueillir les attentes des habitants concernant de nouveaux aménagements.

Après avoir exploré le contexte géographique et social du quartier et approfondi leurs connaissances sur les méthodes existantes de concertation, l’équipe a rencontré des locataires, des associations, et le chef de projet ANRU de Belleroche. Des observations terrains ont été réalisées sur la vie de la résidence et de ces abords puis des ateliers de concertation avec les habitants sur 3 weekends.

5 outils ont été produits par l’équipe étudiante :

  • L’outil référent qui consiste à s’appuyer sur un nombre restreint d’habitants pour approfondir le diagnostic locataire sur leur résidence tout en visant une promotion de la concertation “de l’intérieur”
  • Le questionnaire permet de recueillir en grand nombre des données quantitatives pour l’étude.
  • Un atelier photo participatif pour mettre en images les éléments de diagnostic soulignés par les locataires, puis un affichage des clichés accompagnés de commentaires des participants.
  • Une boîte à idées avec prises de vue du quartier invitant les locataires à les commenter, puis à proposer des nouveaux aménagements.
  • Une carte collaborative via la construction d’une maquette du quartier actuel pour permettre aux résidents de proposer des aménagements et commenter ceux des autres, via la pose de drapeaux.

Ces outils ont permis de comprendre les usages et les attentes des locataires sur les transformations en cours à venir de leurs espaces de vie et notamment les espaces extérieurs.  La plus-value du travail réalisé a résidé surtout dans la possibilité laissée aux habitants de proposer eux-mêmes des aménagements et dans la dynamique de groupe créée par le projet.

Consulter le livrable du projet

L’année universitaire 2019-2020 a marqué la deuxième saison de la Public Factory.

Si la première saison comportait 4 projets mobilisant 64 étudiants, la deuxième saison a accueilli 10 projets sur lesquels ont travaillé 110 étudiants de Sciences Po Lyon mais également de l’Université Lumière Lyon 2, l’ENS, l’Université Jean Monnet de St Etienne et l’IAE de Lyon 3. Le pari de la Public Factory est en effet de favoriser les rencontres entre étudiantes et étudiants provenant de formations et disciplines différentes. 

Retrouvez ci-dessous les différents projets en détails :

Partenaire : Secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) – Laboratoire d’innovation publique ARCHIPEL

Après un premier partenariat noué en 2018-2019 avec la Public Factory de Sciences Po Lyon, le Secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) a proposé une nouvelle mission centrée sur l’enjeu d’intégration en milieu rural des personnes ayant bénéficié d’une protection internationale en France, celles et ceux que l’on rassemble sous le terme de « réfugiés ».  
 
Le travail des étudiantes et étudiants s’inscrit à la suite des propositions faites par le groupe l’année précédente. Le SGAR a  fait le choix de concentrer la mission de cette année sur les opportunités offertes par le parrainage entre volontaires locaux et réfugiés pour favoriser l’intégration de ces derniers dans leur nouveau territoire d’installation.
 
Les étapes du projet :

  • Une phase d’exploration et de confrontation vis-à-vis du sujet durant laquelle les étudiantes et étudiants ont réalisé une série d’entretiens semi-directifs auprès de représentants d’institutions en charge des populations réfugiés à l’échelle régionale (OFII, Pôle Emploi, Forum Réfugiés etc).
  • Une semaine d’immersion dans les territoires du Cantal et du Puy-de-Dôme afin d’échanger avec les représentants locaux de l’État, des gestionnaires de logements et des collectifs d’habitants soutenant les populations exilées. Cette immersion a permis de saisir les défis concernant l’accompagnement et l’intégration des réfugiés, notamment dans un contexte de ruralité, et d’y confronter les idées et pistes de solution dégagées par les étudiants concernant le parrainage. Cette expérience de terrain a notamment permis aux étudiants de réaliser que le parrainage individuel n’était pas la solution la plus adaptée.
  • Synthétiser les retours de terrain afin d’élaborer des pistes de solutions testables rapidement qui répondent aux besoins rencontrés.

 
Les différentes solutions proposées par les étudiantes et étudiants :

  • Solution #1 : La cartographie pour qualifier le type de territoire d’accueil (acteurs présents, proximité avec une ville de taille moyenne, existence de collectifs habitants)
  • Solution #2 : L’événement convivial (organisation régulière d’événements conviviaux à destination des réfugiés mais aussi des habitants locaux pour favoriser les rencontres)
  • Solution #3 : La Form’action (organisation d’un cycle de formation pour coordonner les acteurs de l’intégration des réfugiés en milieu rural qu’ils soient issus des administrations étatiques, d’associations nationales de gestion des réfugiés ou de collectifs habitants) ;
  • Solution #4 : Le Tiers Lieu (réserver un lieu physique à la rencontre informelle entre personnes réfugiées et toutes personnes impliquées ou voulant s’impliquer dans le soutien aux personnes réfugiées)
  • Solution #5 : la Charte tripartite pour la mise en place d’un partenariat entre volontaires locaux, organismes d’accueil et de logement des réfugiés et les personnes réfugiées.


Consultez la synthèse complète ICI

Partenaire : Secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR)

L’objectif du projet des « Quartiers Politiques de la Villes (QPV) Genre » a été de comprendre « Comment favoriser et mettre en œuvre la politique intégrée de l’égalité femmes-hommes dans les contrats de ville ? ». Afin de pouvoir bénéficier d’un regard comparatif, les étudiants se sont centrés sur deux terrains : Lyon avec le quartier des États-Unis dans le 8e arrondissement et les quartiers prioritaires de la ville d’Echirolles dans la banlieue de Grenoble.
 
Les différentes étapes du projet :
En guise d’introduction à ce cours projet, les étudiants ont été conviés à la journée régionale « Elle(s) : les quartiers populaires au féminin » le 26 septembre 2019 à Lyon.

À la suite de cette journée introductive à la Préfecture, les étudiants ont eu envie d’écouter et donner la parole des femmes vivant le quartier au quotidien. Ainsi, les échanges avec les différents acteurs de terrain, combinés à leurs recherches et questionnements, les ont amenés à centrer leur travail sur la question de l’espace public.

Penser une marche exploratoire : Il s’agit d’explorer un quartier, avec un petit groupe de femmes y vivant, tout en échangeant sur les aménagements, l’organisation de l’espace public, les atouts et inconvénients de ce dernier.
Ainsi, le but de la démarche était de reprendre le concept de marche exploratoire tout en l’adaptant au projet dans l’objectif de mettre en valeur l’occupation différenciée et parfois inégalitaire de l’espace public par les femmes, et d’y apporter des solutions. L’idée était alors d’organiser deux marches exploratoires, l’une à Lyon et l’autre à Echirolles, durant lesquelles la parole serait donnée aux usagères afin qu’elles puissent dresser un état des lieux documenté (photos, témoignages…) de l’expérience qu’elles font de leur quartier au quotidien.

L’exposition : une fois les marches réalisées les étudiants voulaient organiser une exposition permettant de rendre compte du contenu de ces rencontres. Cette exposition aurait pris deux formes, l’une virtuelle, l’autre matérielle. Le COVID ayant sévi début mars 2020, les étudiants n’ont pas pu exposer, cependant ce projet a été une opportunité de comprendre sur le terrain la difficulté de proposer des politiques véritablement intégrées.

Partenaire : Association des maires ruraux de France

L’objectif du projet de l’Association des maires ruraux de France (AMFR) a été de comprendre les enjeux des services publics de proximité à l’heure de grandes mutations administratives et territoriales française.

Les étudiants ont ainsi posé la problématique suivante : quel est le rôle des mairies des petites communes rurales dans l’accès aux services publics ?
Le terrain de l’étude porte sur quatre communes de l’agglomération roannaise (La Paucaudière, Ouches, Coutouvre et Urbise).

Cette étude s’est centrée autour de trois méthodologies de travail :

  • Réalisation des fiches-portraits des communes choisies,
  • Questionnaires et discussions auprès des habitants,
  • Réalisations d’entretiens avec les maires et d’autres acteurs (retranscris à travers des vidéos thématiques).

Suite à l’enquête de terrain, les étudiants ont mis en avant trois thématiques autour des services publics essentiels : la santé, l’éducation et les transports. Ils ont ainsi ensuite établi un diagnostic et ont proposé diverses solutions. Ils ont par exemple préconisé de mettre en place un dispositif de covoiturage pour rejoindre Roanne ou encore de développer la téléconsultation dans les communes qui ne disposent pas de médecin généraliste…

Consultez la synthèse complète ICI

Partenaire : Conseil départemental de la Nièvre et EHPAD de Lormes

L’objectif central du projet « L’EHPAD du futur » est le renforcement des liens entre la maison de retraite et le territoire où elle est implantée, en formulant des propositions concrètes d’amélioration.
La formation/action s’est déroulée dans l’EHPAD de Lormes situé dans le département de la Nièvre.

Ce travail s’est donc centré autour de trois méthodologies :

  • Travail d’enquête : recueillir des informations afin de connaître les perceptions et les attentes des familles et d’autres acteurs du territoire, sur la vie dans la maison de retraite et dans les relations qu’ils entretiennent avec elle.
  • Réaliser des entretiens approfondis, et un questionnaire.
  • Proposer des ateliers créatifs aux familles et aux personnels pour dégager des pistes d’amélioration et des idées nouvelles.

Suite à l’enquête de terrain, les étudiants ont mis en avant des problématiques telles que le trop peu de familles dans les maisons de retraite ou encore le lien à créer avec les différents acteurs économiques du territoire… Ils ont ainsi ensuite établi un diagnostic et proposé diverses suggestions d’améliorations. Ils ont par exemple préconisé de mettre en place des activités d’animations afin d’intégrer les familles, de mieux utiliser les outils numériques ou encore de proposer des activités de dégustation des produits du Morvan, et plus généralement, d’impliquer davantage les acteurs locaux…

Ainsi, la mission a montré combien l’EHPAD a besoin d’un renfort extérieur permanent, au côté des agents hospitaliers, de la part des forces vives et des acteurs publics ou associatifs du territoire.

Ce travail a permis de participer concrètement à une démarche inédite soutenue par la CNSA : OPEN EHPAD

Consultez la synthèse complète ICI

Partenaire : Hospices civils de Lyon

Dans le cadre du partenariat entre le dispositif Public Factory et les Hospices Civils de Lyon, les étudiants de Sciences Po Lyon ont exploré le partenariat patient-professionnels de santé. L’objectif a été de recueillir les avis des différents acteurs et d’identifier les freins et les leviers à la mise en place de ce dispositif.

Une synthèse bibliographique a d’abord été réalisée par les étudiants de Sciences Po Lyon afin de rassembler des connaissances théoriques sur le sujet. Cela a également permis de préparer l’enquête de terrain menée dans un second temps. Au total, ce sont 29 entretiens semi-directifs d’une trentaine de minutes qui ont été réalisés, majoritairement en présentiel.

De ces entretiens sont ressorties une sensibilité générale au projet et une volonté commune d’arriver à une coopération entre patients et professionnels de santé, avec la nécessité de faciliter les échanges. Les entretiens ont permis d’identifier des contraintes logistiques, financières et administratives à transformer ; la communication est apparue comme un élément-clef sur lequel s’appuyer pour la réussite du partenariat.

À partir des constats observés dans l’enquête de terrain, les étudiants ont pu émettre des recommandations pour la mise en place du partenariat patient-professionnels de santé.

Consultez la synthèse complète ICI

Partenaire : Métropole de Lyon

Ce projet d’étude vise à imaginer de nouvelles propositions pour le Pass Culture de la ville de Lyon. L’objectif principal est de mieux cerner les publics du Pass Culture, afin de mieux repenser l’offre, sa visibilité et son format.

Les différentes formes de l’enquête :
1.    Une étude comparative des dispositifs similaires, élaborés dans d’autres villes et métropoles de France
2.    Une enquête auprès des partenaires (questionnaire online)
3.    Une enquête auprès des acheteurs lors de l’achat du Pass Culture pour déterminer ce qu’ils en attendent, ainsi que la manière dont ils ont été informés de son existence et de ses avantages (questionnaire administré en face à face)
4.    Une enquête pour connaître les parcours culturels des étudiants, c’est-à-dire les établissements qu’ils fréquentent, ainsi que les événements auxquels ils aiment se rendre. Cette enquête inclut des entretiens avec des étudiants sur plusieurs campus ainsi que dans des lieux aléatoires (Quais, La Doua, Bron…) afin de trouver les “non-acheteurs” (entretiens individuels semi-dirigés)

Suite à l’analyse des questionnaires et des entretiens, les étudiants ont proposé trois scénarios proposant des améliorations du Pass culture avec différents axes de développement :

  • Scénario 1 : le chéquier,
  • Scénario 2 : la carte à code,
  • Scénario 3 : l’application mobile.

Consultez la synthèse complète ICI

Partenaire : Métropole de Lyon

Initié par la Direction de la propreté de la Métropole de Lyon, le projet “Convergence” a pour vocation de piloter la réécriture de cette politique publique, en passant notamment par un repositionnement managérial, stratégique et technique de l’ensemble des services et agents qui la composent. Pour accompagner la réflexion sur la préfiguration de ce processus, la directrice et cheffe de projet “Convergence” s’est rapprochée de la Public Factory et a confié la réalisation d’un premier niveau de cadrage aux étudiants avec l’objectif d’élaborer des pistes nouvelles de travail.

Fort d’une première rencontre avec le commanditaire, le groupe d’étudiants mobilisé s’est tout d’abord attelé à comprendre l’étendue de cet écosystème – propreté et nettoiement des voiries, moyens de collecte et de tri des déchets, organisation du travail, découpage du territoire (subdivisions…), etc., – et les problématiques (bien souvent contradictoires) auxquelles sont soumis les agents : complexification des tâches / demande d’amélioration de la qualité produite, augmentation des surfaces à nettoyer / diminution des moyens, demande de présence sur le terrain de la part des habitants / plaintes dues au bruit, etc.

Initié au démarrage et poursuivi tout au long du projet, un travail de veille a permis de recenser les projets, initiatives, et services existants dans le champ de la propreté des espaces publics à l’échelle nationale et internationale. Cette accumulation de références a permis aux étudiants de rapidement pointer quelques indicateurs, identifiés comme communs à ces divers niveaux de service : Fonctionnalité / Coût / Pérennité (des services et installations) / Attractivité / Fonction Sociale (et sociétale).

Afin de confronter les diverses représentations accumulées durant cette phase d’immersion théorique, les étudiants se sont ensuite rendus sur le terrain pour rencontrer les usagers (agents et habitants), échanger avec eux, comprendre leurs pratiques et leurs besoins, observer les signaux faibles en situation réelle et initier des discussions projectives sur les services de propreté de demain.
À l’issue de ce temps d’observation, le groupe s’est réuni en atelier créatif de co-conception afin de produire des scénarios qui projettent de nouveaux modes de faire, et qui donnent à voir les champs d’intervention possibles pour les équipes internes de la Métropole. Parmi les hypothèses proposées, on peut retenir par exemple :

  • La médiation de la propreté : afin de favoriser le contact entre les agents et les habitants, l’une des pistes propose de désigner des référents propreté par quartier (concierges, personnes seniors militantes…) afin d’engager un dialogue et une complicité du quotidien avec les agents de terrain. L’intérêt de la démarche : signaler en temps réel des anomalies, des changements ou tout simplement expliquer et améliorer ensemble certaines pratiques liées au ramassage, au nettoiement…
  • La requalification des lieux de travail (et prise en compte indirecte de la pénibilité) : mise en œuvre d’un projet interne de mobilisation des agents sur la modernisation de leur local, moyennant l’attribution d’un budget fixe et d’une médiation par la Direction Production & Moyens Généraux (DPMG) normalement compétente. L’idée ici repose sur le renforcement de l’identité de cette direction et du sentiment d’appartenance des agents à leur lieu de travail, tout en restituant une part d’autonomie et d’indépendance sur des aménagements qui leur échappent généralement et ne permettent pas de couvrir tous leurs besoins.
  • Le nettoiement tactique territorial : Le déploiement d’une appli en direction des habitants du Grand Lyon, qui permet le signalement en temps réel de dépôts sauvages, de zones sales et qui, à l’instar de certains services logistiques et de livraison, donnent en retour une visibilité sur le traitement du colis / de la requête, jusqu’à sa livraison / résolution. L’idée est véritablement ici d’agencer une relation dynamique avec les habitants, qui augmente le relation et la confiance mutuelle des deux parties.

Le cahier de scénarios qui comporte une dizaine de propositions décrites et illustrées a été transmis aux porteurs internes de la Métropole. Leur discussion et étude est en cours.
Ce projet constitue un véritable travail d’investigation et de défrichage mené “from scratch” (en partant de zéro) par une équipe de 10 étudiants, en seulement six mois.

Consultez la synthèse complète ICI

Partenaire : CAF

Cette étude s’inscrit dans un projet conduit sur deux années. Lors de cette première année, l’objectif a été pour les étudiants de saisir, comprendre et recueillir les enjeux et difficultés relatives au logement des jeunes de moins de 30 ans.

La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et l’Agence d’information pour le Logement (ADIL) de l’Ain, commanditaires de ce rapport, se sont en effet interrogés sur l’adéquation entre les dispositifs de soutien des jeunes mis en place et les besoins réels de ces derniers sur le territoire aindinois. À partir de là, les étudiants ont ainsi identifié deux terrains d’études principaux :

  • Les territoires de la communauté d’agglomération du Haut-Bugey,
  • La communauté de communes de Plaine de l’Ain (CCPA).

Cette étude s’est centrée autour de trois méthodologies de travail. Dans un premier temps, les étudiants ont réalisé des recherches théoriques. Ils ont ensuite opté pour une méthode d’enquête qualitative, fondée sur la réalisation d’entretiens et de focus groupes, en vue, notamment, de comprendre les représentations des acteurs et leurs problématiques. Ils ont ainsi réalisé au total 18 entretiens.

Les étudiants de ce projet ont donc tenté de dresser un panorama des problématiques du logement des jeunes dans l’Ain, en proposant des pistes d’améliorations. Cette étude n’est pas exhaustive puisqu’ils se sont focalisés sur des thèmes précis : l’offre et l’accompagnement, la coordination des acteurs et la communication des structures.

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Partenaire : Interconnectés

La Public Factory et les étudiants de Sciences Po Lyon se sont associés au cabinet de conseil Ocalia ainsi qu’au forum des Interconnectés et à l’Association des directeurs généraux des communes de France (ADGCF), afin d’évaluer l’impact de la transition numérique sur les agents et l’organisation des collectivités locales.
Des enquêtes de terrain menées auprès des agents de la Communauté des Pays entre Loire et Rhône (CoPLER), de la ville de Grenoble et de la ville de Miribel ont permis d’identifier quatre thématiques principales concernant l’impact de la digitalisation dans ces structures : formation des agents, fracture numérique, protection des données et développement des outils de la dématérialisation.
L’étude a permis d’identifier les évolutions des compétences et des métiers, la manière dont le numérique impacte les postes des agents et comment ces éventuelles évolutions sont accompagnées au sein des collectivités.

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Partenaires : ENEDIS – AMRF

 

En 2019, en vue de favoriser la transition énergétique des territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Enedis et l’Association des Maires Ruraux de France se sont associés pour commander à un groupe d’étudiants de Sciences Po Lyon une étude permettant d’éclairer les enjeux soulevés par les centrales citoyennes et d’en faciliter le développement.

Les différentes étapes du projet :

  • Approfondir leur connaissance des centrales citoyennes et les différents types d’énergie propres existants, à l’appui de littérature grise (sites internet, ouvrages…)
  • Construction d’une enquête quantitative et qualitative : diffusion d’un questionnaire auprès de plus de 2 000 communes dans quatre régions : Occitanie, PACA, Normandie et Auvergne-Rhône-Alpes. 73 réponses ont pu être collectées.
  • Des visites sur 4 terrains différents où des projets sont déjà lancés : Collines Iséroises, les Haies, les Ailes de Taillard et ERE43. Les terrains ont été choisis selon plusieurs critères dont : la localisation, les énergies (ici, bois, solaire et éolien), le niveau d’installation et de fonctionnement des projets (fonctionnels, en lancement…).

À l’appui de leurs analyses, les étudiants se sont mis dans la peau d’élus ruraux afin d’imaginer les éléments dont ils auraient besoin pour envisager la mise en place ou l’accompagnement de la création d’une centrale citoyenne sur leur territoire. Ils ont donc construit un livret à leur intention, comportant des documents de synthèse sur les différents types d’énergie, les contraintes à lever, ainsi que les étapes de mise en route d’un projet de centrale citoyenne, les ressources d’accompagnement technique et financier à mobiliser, la gouvernance à mettre en place, les institutions concernées et le cadre juridique d’appui pour ces initiatives (ex SRADDT).

À l’adresse d’ENEDIS, ils ont fait un certain nombre de propositions permettant de faciliter les relations avec les collectivités et les porteurs de projets et de renforcer la dynamique de soutien à ces initiatives.

Difficultés rencontréesPropositions
Dépasser les oppositions localesSolliciter des acteurs extérieurs, impartiaux. Inclure les opposants au projet.
Favoriser l’acceptabilité d’un projet sur le territoireFaire preuve de pédagogie auprès des habitants.
Réunir les savoirs nécessairesProspecter dès le départ auprès des citoyens pour identifier leurs compétences. Si besoin, faire appel à des structures expertes
Rallier les collectivités localesInformer sur le projet et ses avantages pour le territoire
Solliciter la collectivité pour des aides matérielles (salles de réunion…)
Obtenir des financementsÉclairer les avantages individuels d’un investissement dans le projet : retours sur investissements, sécurisation par des structures externes

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La Public Factory a lancé sa toute première saison à la rentrée de l’année universitaire 2018-2019.

Retrouvez ci-dessous l’ensemble des projets menés au cours de cette saison inaugurale.

La mairie est au cœur du village, mais a-t-elle encore un avenir ? Dans une France en proie à de profondes interrogations sur l’organisation de sa démocratie, c’est la question posée par l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) qu’ont dû affronter quinze étudiants de Sciences Po Lyon et de l’IAE de Lyon. Semaine après semaine, avec rigueur et enthousiasme, l’équipe est allée à la rencontre des habitants et des élus de Beaujeu (Rhône), Chanaz (Savoie), Saint-Alban-les-Eaux (Loire).

Pratiquant l’enquête et le reportage, questionnaires et smartphone à la main, ils ont rencontré lors de leurs immersions citoyens, élus et agents communaux, pour collecter des données, et mobiliser les habitants, ensuite réunis en ateliers créatifs sur l’avenir de leurs mairies.

Trois communes rurales, trois projets, trois bâtiments, des questions identiques et des projets singuliers. Les commandes étaient spécifiques. À Beaujeu, une combinaison à inventer entre la mairie et le musée du Beaujolais. À Chanaz, une boite à idées attendue pour revitaliser l’action communale. À Saint-Alban, la chance d’une « page blanche », car la réalisation de la future mairie va bientôt commencer dans un bel espace à rénover.

Vous trouverez ci-contre la production des trois équipes, un projet et sa synthèse remis à chaque municipalité. Un rapport à vocation plus globale, remis à l’AMRF (disponible dans la rubrique téléchargements), donne à voir les attentes à l’égard de la mairie du futur : elle doit être au plus près des gens, une plate-forme de services et de ressources, capable d’accueillir la participation citoyenne et l’intelligence collective, à la pointe des transitions écologiques et numériques, pour les rendre enfin acceptables.

Étendue sur 14 communes au bord du Rhône, la Vallée de la Chimie constitue une plateforme industrielle majeure positionnée sur le champ de la chimie, le raffinage, la production d’énergie. La mutation de la Vallée de la Chimie vers des activités plus vertes représente une priorité. Or, comment faire évoluer les activités industrielles et attirer de nouveaux projets orientés « Cleantech » sur un territoire où le foncier est essentiellement privé et détenu par les grands industriels ?

En 2014, la Métropole de Lyon a initié un dispositif d’animation unique du dialogue public-privé par son appel à projet « l’ Appel des 30 ! ». En expérimentant un concours co-construit avec les industriels et les collectivités territoriales, la Métropole de Lyon a créé une méthode originale pour réindustrialiser ce territoire à fort enjeu économique, environnemental et social. Édité à trois reprises, ce dispositif innovant devait être évalué pour comprendre les apports de cet appel à projet innovant.

La Public Factory s’est intéressée de près à cette expérimentation « Appel des 30 ! »en participant à son évaluation.

Nos étudiants sont allés sur le territoire de la Vallée de la Chimie et sont allés à la rencontre des industriels, les collectivités de la Vallée de la Chimie ainsi que les Lauréats de  « l’Appel des 30 ! ». Ils ont évalué le dispositif à partir des témoignages de chaque partie prenante, des résultats chiffrés de l’appel à projet ainsi qu’un benchmark sur les dispositifs d’animation initiés sur d’autres territoires. Leurs travaux ont permis de tirer des enseignements sur la méthode, le rôle de « l’Appel des 30 ! » dans la dynamique territoriale et ses premiers résultats. Ils ont également contribué à la définition de pistes de réflexion pour alimenter la stratégie métropolitaine sur ce territoire. Leurs travaux ont été restitués lors d’un évènement organisé par la Mission Vallée de la Chimie le 29 mai 2019.

Apprentissage de la langue française, mobilité, accès aux droits, au logement, à la santé, à la formation professionnelle et à l’emploi ou à la culture,… nombreux sont les freins à l’intégration des réfugiés, notamment dans les territoires ruraux. Dès lors, comment répondre aux besoins et aux difficultés rencontrées par les réfugiés dans les territoires ruraux ? Comment leur permettre de s’installer durablement ? Quelle est la plus-value des collectivités rurales dans le parcours d’intégration des réfugiés ?

C’est le défi posé par la mission Solidarité, Citoyenneté, Logement, Ville du Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) à la Public Factory. Accompagnés par le Lab @RCHIPEL  15 étudiantes et étudiants ont parcouru le Cantal, l’Ardèche et l’Ain pour observer, réfléchir, interroger et tester des solutions en vue de favoriser l’intégration des réfugiés en milieu rural.

Ce défi public qui s’est étalé sur 26 semaines entre octobre 2018 et avril 2019 et s’est conclu avec l’animation de 3 sprints créatifs réunissant plus de 100 participants sur les territoires investigués permettant la propositions de 26 idées et le pré-prototypage de 9 solutions.

LES CONTACTS

Public Factory
public.factory[@]sciencespo-lyon.fr

Martine HUYON
Responsable de la Public Factory
04 37 28 38 59 / 07 77 89 17 03

David VALLAT
Responsable pédagogique de la Public Factory